La qualité pour tous

La SSR mise sur la qualité. Grâce à notre indépendance politique et économique et à la qualité de nos programmes, nous atteignons 55% de la population suisse via la radio et 58% via la télévision. Nous jouissons d’une forte crédibilité (Iakom 2022, p. 4). La qualité, c’est du service public.

Avec nos programmes, nous nous situons aux antipodes de la tendance générale consistant à relayer à toute vitesse des rumeurs et des informations souvent non vérifiées. Tous nos journalistes fondent leur travail sur notre Charte de l'offre.

Pour la SSR, la qualité a trois dimensions:

  1. Mandat au service de la collectivité: comment la SSR remplit-elle le mandat conféré par la Concession? La réponse à cette question est fournie par les statistiques de programme établies en interne, par les observations des conseils du public et par les analyses de programme commandées par l'OFCOM.
  2. Objectifs fixés en interne: dans quelle mesure la SSR satisfait-elle à ses propres exigences (lignes directrices, critères de formation, etc.)? Dans quelle mesure parvient-elle à atteindre les objectifs de sa stratégie d'entreprise et de ses stratégies sectorielles? Les statistiques et les rapports internes de la SSR fournissent des éléments de réponse à ces deux questions.
  3. Acceptation du public: les programmes de la SSR reçoivent-ils un bon accueil au sein du public? La réponse à cette question est fournie par les taux d'audience et par des enquêtes régulières.

L'art. 4 de la Concession décrit les exigences éditoriales en matière de qualité envers la SSR:

  • La création des programmes de la SSR doit satisfaire à des exigences qualitatives et éthiques élevées.
  • Les différents domaines de programme doivent respecter le mandat programmatique de la SSR, lui aussi décrit dans la Concession.
  • Ils doivent se distinguer par leur pertinence, leur professionnalisme, leur indépendance, leur diversité et leur accessibilité. Ces cinq critères constituent la base du système d'assurance qualité de la SSR.
  • La SSR garantit la singularité de ses programmes et se démarque ainsi clairement des diffuseurs commerciaux.
  • La SSR s'emploie à bénéficier d'une large acceptation auprès des divers publics cibles.
  • Elle procède régulièrement à des contrôles internes de qualité.
  • Elle organise régulièrement des contrôles de qualité effectués par des experts externes. Les contrôles annuels sont réalisés dans toutes les unités d'entreprise de la SSR par des experts ayant toutes les compétences et l’expérience nécessaires.
  • La SSR informe le public des résultats des contrôles de la qualité: dans son rapport annuel, elle présente les efforts mis en œuvre pour garantir la qualité rédactionnelle de ses programmes et, via ses différentes plateformes, elle informe le public sur son système d'assurance qualité.

La qualité est un processus

La qualité n’est pas un état, elle doit être repensée en permanence. Nous avons élaboré des outils pour mesurer, gérer et contrôler la qualité des programmes. Les idées et suggestions de nos collaborateurs nous aident à améliorer la gestion de la qualité d’une manière concrète. Nous entretenons un contact étroit avec nos confrères à l’étranger et la communauté des chercheurs.

Organes de surveillance internes et externes de la SSR

Nous sommes surveillés de manière systématique par de nombreuses instances et le public a son mot à dire. Le public, lui aussi, est un indicateur déterminant: les cinq conseils du public observent les programmes de manière critique et indépendante. En dehors de ces conseils dans les régions linguistiques, le public est également invité à donner son avis, par exemple au sein de groupes de discussion sur l’élaboration des programmes.

Par ailleurs, de nombreux organes de contrôle externes surveillent notre travail et nous proposent des améliorations: l’Office fédéral de la communication (OFCOM) et le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) vérifient que les réglementations sont bien respectées. Le Conseil suisse de la presse, organe de milice, surveille la qualité de la radio et de la télévision publiques ainsi que du journalisme suisse. Les cinq services de médiation servent d’intermédiaires pour l’ensemble des réclamations de la population à propos de l’offre journalistique de la SSR. Si une personne n’est pas satisfaite, elle peut ensuite déposer une plainte auprès de l’Autorité indépendante d’examen des plaintes (AIEP), laquelle peut engager une procédure judiciaire.